Il sera le seul peintre à avoir peint Paul Léautaud parmi les deux milles portraits égrenés au fil de son immense œuvre.
En 1959, la Galerie Paul-Ambroise lui consacre une importante rétrospective de ses portraits. Il sera toujours très distant du microcosme artistique, préférant la quiétude de son atelier aux circonvolutions commerciales tapageuses, dont il n'aura que faire tout au long de sa carrière.
C'est ainsi que bien qu'exposant tous les ans au Salon des Artistes Indépendants, il s'en retirera avec fracas le jour où il trouvera ses portraits accrochés près des toilettes. Non pas qu'il fût orgueilleux, mais il aimait sincèrement ses modèles et ne supportait pas, avec la même exigence que celle mise dans son travail, de voir leur image bafouée ou simplement négligée, d'une façon qu'il estimait indigne et insultante.
C'est ainsi que bien qu'exposant tous les ans au Salon des Artistes Indépendants, il s'en retirera avec fracas le jour où il trouvera ses portraits accrochés près des toilettes. Non pas qu'il fût orgueilleux, mais il aimait sincèrement ses modèles et ne supportait pas, avec la même exigence que celle mise dans son travail, de voir leur image bafouée ou simplement négligée, d'une façon qu'il estimait indigne et insultante.
C'est ce respect des autres et le grand cœur qu'il avait à y veiller d'une façon fondamentalement chevaleresque, qui lui attirera la sympathie et l'amitié d'une Noblesse toujours vive, et parmi celle-ci, l'indéfectible affection de Don Jaime de Bourbon, héritier légitime de la Couronne de France.
Paul Léautaud
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